
Le mentorat de Dany Gerbinet
« L'évolution de la pratique de Dany Gerbinet se confond avec celle du modèle lui-même. Il a connu l'époque pionnière : engagé dès la création de l'Institut Grégory Bateson en Belgique, en 1987 (calculez : 38 ans de pratique ! ), il rencontre Paul Watzlawick et Dick Fisch, fondateurs de l'école de Palo Alto, et plus tard Giorgio Nardone ».
Ainsi commençait un texte rédigé par ma collaboratrice et amie Loma Tsering, texte destiné à promouvoir mes activités de mentorat.
Bigre, me dis-je. De quoi prendre un peu de recul, et jeter un coup d'œil sur le chemin parcouru. Lequel chemin s’est fait en interaction avec un environnement lui-même changeant. Le petit sentier que j'ai contribué à tracer avec une poignée de pionniers - Jean-Jacques Wittezaele et Teresa Garcia, pour ne citer qu'eux - est devenu une grande et large voie empruntée par de nombreux professionnels.
Grâce à eux, le modèle n'est plus perçu comme une hérésie colportée par quelques dangereux manipulateurs : la thérapie brève stratégique, démontrant son efficience, n’a cessé de gagner en légitimité. De nouvelles écoles se sont créées et développées. Signe de reconnaissance officielle, le modèle a fait son entrée à l'université.
Cette professionnalisation de l'enseignement a entraîné la nécessité d’attester de sa qualité. Des processus d'évaluation de plus en plus pointus sont apparus. Et avec eux, un contrôle des connaissances et des compétences acquises. C'est d’évidence dans l'intérêt du modèle et il importe que les personnes en souffrance aient accès à des thérapeutes compétents.
Pour autant, j'ai toujours aimé les chemins de traverse. Aujourd’hui, l’âge venant et ma vielle allergie aux contraintes demeurant, je me suis éloigné des grosses structures où j’animais de grands groupes d’apprenants, et, entouré d’ami.e.s au sein de l’Institut de l’Inverse, je cultive les relations individuelles. Mon désir de transmission a suivi le même processus, et, de manière informelle, certaines coévolutions avec des étudiants ont pris la forme d’enseignements individuels. C’est du mentorat ! ont dit mes collègues. Voilà un terme qui écorne sérieusement mon humilité naturelle, répondis-je. C’est le terme pour ce type de relation, argumentent-ils. Le débat n’est pas clos.
Alors disons plus simplement que ma situation actuelle me permet de faire encore davantage ce que j’aime.
Ce que j’aime, c’est une relation pédagogique, certes, mais aussi une relation de proximité, individualisée. Ce que j'aime, c'est quand cette transmission se déroule de manière processive.
Ce que j'aime, c'est permettre à UNE PERSONNE, quel que soit son niveau d'appropriation du modèle, de monter en compétence, en m’adaptant à son expérience de la vie, à sa vision du monde, en l’accompagnant là où elle souhaite aller.
Ce que j'aime, c'est montrer les vertigineuses implications épistémologiques et philosophiques d’un monde perçu par le prisme de l'interaction, là où le modèle rejoint les fondamentaux du bouddhisme et du taoïsme.
Alors si ça vous tente, faites-le moi savoir. En attendant, je rends la parole à Loma :
« Le style de Dany est Yin : il procède par petites touches discrètes, presque imperceptibles, qui produisent un effet cumulatif et conduisent insensiblement au virage à 180 °.
Il en ira de même de votre apprentissage : votre appropriation du modèle se fera en douceur, tout en étant plus rapide et processive que dans les formations classiques.
Vous pourrez négocier, en plus des dialogues avec Dany, l’accès à des modules de formation de l’Institut de l’Inverse : par exemple, des thérapies en live, débriefées en petits groupes dans le contexte du module dit « Grand apprivoise » ; Ou la possibilité d’être observateur dans un Chaudron (module intensif de l’Institut de l’Inverse)…
Bref, tout semble parfait dans le meilleur des mondes ! Or, le mentorat vous donnera accès à l’imperfection ! Traditionnellement, en formation, on vous montre des exemples de situations qui ont bien marché. Mais les meilleurs thérapeutes n’atteignent jamais 100% de réussite. Or, les erreurs sont un bel outil d’apprentissage et si on assène aux étudiants que « c’est en faisant des erreurs que l’on apprend », pourquoi en irait-il autrement des enseignants? Dans le contexte du mentorat vous aurez la possibilité de voir tous les cas de figure !
En résumé, ce mentorat vous offre :
- Un nombre d’heures, et donc un coût négociables.
- Un accès aux modules de votre choix
- Une aventure humaine, une expérience immersive
Vous êtes candidat ?
Contactez directement Dany
dany.gerbinet@institut-inverse.com / +32 473 807 329
Dany sera ravi de vous accompagner dans cette aventure « Palo Altienne ». 🎴🌊🎴